Station d’épuration

Après plus de trente années de service, l’ancienne station a été remplacée par une nouvelle unité, raccordée au réseau de collecte en mai 2007. Cet équipement moderne de type à boues activées, a une capacité de 2800 équivalent habitants.

Construit en une dizaine de mois, l’ouvrage rassemble des solutions techniques à la fois classiques et innovantes, mettant tout en œuvre pour préserver l’environnement, grâce à son traitement de la pollution d’origine domestique au rendement épuratoire élevé.
Les effluents, à leur arrivée, subissent un broyage-tamisage destiné à limiter le volume de déchets solides non incorporables dans le circuit.

Ensuite, à l’intérieur du bassin d’aération commence le cycle épuratoire, par diffusion d’air en fines bulles émises au fond de l’ouvrage de 600 m³, et re-circulation de boues produites, destinée à maintenir une forte activité bactérienne nécessaire à la digestion des polluants.
Le réservoir suivant, appelé « clarificateur », de 400m³ sépare par différence de densité, l’eau épurée qui s’échappe en surface à sa périphérie, et les boues produites qui s’accumulent au fond avant d’être dirigées sur un silo de stockage.
(Un soin particulier a été appliqué sur la destination finale de l’eau épurée rejetée, qui, après filtration sur un massif de sable de Loire, rejoint la nappe phréatique par infiltration.)

Les boues issues de l’épuration des effluents, au lieu d’être éliminées par épandage agricole règlementé, procédé traditionnel, profitent d’une innovation encore peu répandue dans le secteur, à savoir une filtration sur massif végétal, suivie d’un compostage par ajout de déchets verts broyés, fermentation avec aération forcée, maturation, puis criblage avec obtention d’un compost normé.

La réunion des déchets verts issus de la déchetterie intercommunale et la production de boues de la station d’épuration, permettent, en trois mois d’obtenir la valorisation de deux matières d’élimination coûteuse, et ainsi de boucler utilement un cercle en donnant la possibilité aux habitants de récupérer une matière fertilisante issue de leurs propres rejets domestiques.